LES VISITEURS


Jacquouille : Ouvrez les yeux Monsieur Godefroy, vous allez vous accoutumer vite

Le Mari : Pourquoi il l'appelle Godefroy, ce n'est pas ton cousin Hubert ?

Béatrice : Enfin, Jean-Pierre il est amnésique! Il l'appelle Godefroy comme il l'appellerait Henri ou Suzanne ...

Le Mari : Mais je ne comprends pas, qui est amnésique, ton cousin ou l'autre putois

Béatrice : Les deux Jean-Pierre, sois un peu plus tolérant avec les gens malades ...

Le Mari : Oh, il pue des pieds c'est une infection ... On ne peut pas rester une minute de plus à l'intérieur ...

Béatrice : Je t'en prie, je n'ai rien senti de particulier ... Bonsoir Hilda les enfants ont été sages ?

Hilda : Ah Oui très sage

Béatrice : Ok, parfait à demain

Godefroy : Quelle infamie, mais où sont passées la nature et les forêts, il n'y a plus un hectare sauvage pour chasser. L'air est suffocant, ça puir ...

Le Mari : Ne vous plaignez pas. Si vous voyiez ce qu'ils ont fait pour la rocade de villeuville, ça ils l'ont pas raté.

Hilda : Bonsoir Monsieur Jean-Pierre

Le Mari : Ah oui, tenez ...

Hilda : Ca sent bizarre ici, Brrr ... Ca sent les pieds non ?

Le Mari : Oui, c'est possible ... A demain ...

Godefroy : Pourquoi ne sommes-nous pas au château ?

Béatrice : Cousin Hubert, ça fait longtemps que nous n'habitons plus le chaÌ‚teau malheureusement ...

Le Mari : Tant mieux tu veux dire cette grande bicoque inchauffable ...

Béatrice : En tous cas cousin Hubert, vous êtes ici chez vous ...

Godefroy : J'ai grande nécessité d'aller au chaÌ‚teau

Jacquouille : Oh oui, oh oui

Béatrice : Et bien, nous irons demain, ça nous fera l'occasion d'une bonne ballade ...

Le Mari : Et bien, vous irez sans moi, j'ai une matinée hyper chargée. Allez à table ...